[BG Norn] Ills Firestorm

Description visuelle :

La Norne qui se présente à vous avance telle un félin prêt à bondir.
Il se dégage d'elle une aura animale, farouche, autant qu'une étrange sérénité ; et lorsqu'elle vous sourit, son visage exprime toute la chaleur qu'aurait une mère pour ses enfants.

Il est indéniable que cette femme recèle une force spirituelle profonde et un certain mystère.

De taille moyenne, sa longue chevelure rappelle les neiges éternelles, immaculée et rebelle.
Elle les noue souvent en tresses pour les dompter, ne laissant qu'une partie de sa crinière en arrière.
Mais une fois qu'ils sont lâchés, c'est une cascade qui lui dévore les reins jusqu'à la lisière de ses cuisses sont les pointes se terminent en anglaises délicates.

Ses yeux d'un bleu de glacier peuvent vous transpercer parfois de leur intensité, quand ils ne se changent pas en ceux de la panthère qui sommeille toujours en elle.
Bordés de longs cils blancs qu'elle gaine de khôl noir, ils sont le reflet le plus parlant de ses émotions.

Ses lèvres délicatement charnues et rosées affichent parfois une moue boudeuse lorsqu'elle est contrariée.

Ses traits sont fins et racés.
Elle possède la beauté de ces femmes mûres inspirant la sagesse, mais qui ont en elle une passion sauvage et indomptable.

Son corps, taillé par les entraînements rigoureux, les chasses, la guerre et les heures de méditation possède une musculature toute en longueur ; ses courbes féminines sont généreuses et pulpeuses.

Ses mains sont fines et fortes à la fois.
Sa peau a la couleur du caramel et porte le parfum délicat des fleurs blanches des montagnes.

Enfin, sa voix a un timbre profond et apaisant sous sa forme humaine.
Mais lorsqu'elle devient la panthère, alors elle se fait plus rauque et s'amplifie, évoquant un rugissement que l'on retient.

Présentation :

A vrai dire, on ne sait réellement que peu de chose sur Ills.

Elle se présentera à vous comme le Chef du Clan de la Griffe ou comme la Chamane du Clan du Croc Argenté.

Elle vous parlera certainement de sa famille (Nombreuse), de la guerre, de ces maudits fils de Svanir et du fameux "Panier", tradition de la maison Firestorm de mères en filles !

Elle vous écoutera, s'inquiètera de vous, tentera de vous aidez ou de vous guérir de vos maux. Vous êtes importants à ses yeux, c'est indéniable.

Mais que savez-vous réellement de cette femme au fond ?

Juste ce qu'elle vous laisse entrevoir. Juste ça.

Caractère :

Ills a un caractère fort derrière son masque de sérénité.
Car, au fond, il s'agit bien là d'une apparence.

Elle bouillonne constamment intérieurement et s'évertue à maîtriser sa passion dévorante.
Vous la verrez quelquefois ronchonner quand elle est agacée, mais la plupart du temps, elle se montre calme et souriante.

Cependant, il existe autre chose que seuls les plus observateurs découvriront peut-être sur cette métamorphe jouant avec les éléments.
Reste à savoir qui ouvrira la boîte de Pandore cette fois.


* Qualités : Posée quand il le faut, chaleureuse, compatissante, maternelle, fidèle en amitié.

* Défauts : Ronchonneuse née, colérique explosive quand on a poussé le bouchon trop loin, acérée parfois dans ses propos.

Histoire :

Elle saute dans le vide...
Sa respiration s'accélère...
La chute est vertigineuse...
L'air est un amant cruel qui fouette son visage rosissant...
Elle ferme les yeux et se fond dans cette sensation...

VIVANTE !

Puis c'est un choc sec.
La corde en tension la retient à un cheveux du sol.
Malgré la douleur, elle sourit.
Qui pourrait comprendre ?

D'un coup de rein, elle se redresse et se libère du lien.
La marque sanglante est visible sur ses chevilles.
Elle prend une profonde inspiration... Le vent se soulève légèrement tout autour d'elle alors que ses mains se gainent d'une douce lueur bleutée... Puis la magie opère lorsqu'elle agit sur son propre corps, effaçant les traces écarlates.

Une légère ride se creuse à son front.
Une goutte de sueur perle.
Elle expire.
C'est fini.

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Je le regardais, là, sur sa couche.

Mon Père...

Je voyais ses lèvres bouger.
Je sentais sa main puissante broyer la mienne.

Tu vas nous quitter papa...

Je savais tous les mots, j'avais toujours su, mais combien c'était dur à présent.

Papa...

Je sentais la main de ma mère sur mon épaule.
Une main douce, mais néanmoins dangereuse lorsqu'il le fallait.

Ce que je savais, je le tenais d'elle.
Ce que je ne savais pas encore, je l'avais appris là bas... Dans la furie des éléments... Dans le calme de la tempête... Dans la froideur mortifère de la guerre.

Maman...

Une femme admirable, qui avait séduit Arunstrün Firestorm il y a de cela si longtemps.
Tant de secondes égrainées pour que nous poussions, ma soeur et moi, au sein du Clan.

Gilda...

Un souffle, non loin.
Je sens Irina, ses mouvements lestes, un frôlement peut-être.

Je sais... Ma Soeur...

Mais c'est un mensonge !
Un terrible mensonge...

Je voudrais être ailleurs.
Je voudrais ne pas voir.
Je voudrais...

Ne pas enterrer ton père ?

Ne rien montrer...
Garder les apparences...
Être celle qui les rassure...
Ne pas crier...

Laisse couler ta haine, petite fille...

SILENCE !

Elle s'en va.
Et moi...
Moi je suis là.
Et j'affronte.
Je regarde mourir mon père...
Je sens le poids sur mes épaules...
Je sens la couronne qui m'écrase...
Et quand la main se relâche...
Je sais alors que plus jamais je ne pourrais revenir en arrière.

voici quelque chose que j ai pris un grand plaisirs a la lire, merci d être venu poster

Mais j'ai enflammé la pluie...



Je crois que... Je voudrais revenir en arrière... Parfois.

Je te regarde, pour le peu de temps que tu m'accordes, entre deux missions.
Quand notre lien s'est-il brisé ?

Je respire ta peau...
Je sens la moiteur et le musc...
Je sens ton souffle...
Et ta main qui emprisonne mon sein, comme si tu tenais un trophée.

Je me sens si loin de toi alors que nos corps se frôlent.

Tu ne me laisses que cette solitude en pâture lorsque tu repars et je rêve de nos jours anciens.
Ceux où nous étions amis...
Ceux où nous nous aimions sans nous le dire...
Ceux où nous cachions ce lien aux yeux du monde.

A présent, je saigne à chaque fois que tu lâches ma main.

Autrefois, la tienne était toujours là pour me sauver de mes chutes.
Je te voyais me sourire, me rassurer.
Tu as toujours été ma force tranquille.
Toi, le discret, le fidèle ami, celui qui surgissait de l'ombre pour me sauver.

Mais il n'y a plus rien qui peut me sauver, Tae...
Plus rien !

Et je hurle en silence dans cette chambre qui me semble si étroite.
J'aimerai que tu n’aies jamais prononcé ces mots...
Que tu ne te sois jamais retrouvé le dos au mur pour... Pour cette foutue jalousie !
Stupide... Alors que je t'aimais...
Que je t'avais toujours aimé...

Et j'ai envie d'enflammer la pluie qui tombe ce soir.
D'embraser le ciel...
De te brûler, toi, de ma férocité, de ma rage, de ma passion, de ce volcan qui me dévore chaque jour un peu plus.

Je sais que l'on ne peut plus retourner à ces moments là...
Que l'innocence est morte à jamais.

Et tu ne dis rien.
Tu dors... Là... Sans même savoir la blessure qui broie ma poitrine.
Tu ne sais plus me regarder vraiment...
Et j'ai peur de ce qu'il pourrait se passer à présent, car je désire autre chose...
Mais pas ça... Pas ça, non !

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Parce que c'était elle, parce que c'était moi...

Nous avions ce sourire là en commun.
Elle, ma sœur, sa malice jamais loin, sa façon de taquiner pour mieux me distraire, ses mains agiles, sa rapidité et sa souplesse quand elle effectuait une acrobatie.

Nous courrions côtes à côtes, le vent giflant nos visages bercés par cette lueur sauvage.
Je lu un défit dans son regard.
Pas question de me laisser distancer.
Et alors que nos foulées devinrent plus véloces, je mutais sous son regard rieur, la panthère rugissante était de retour !

En réponse, elle me fit un clin d’œil, puis je la vis disparaître.

Quelque chose frôla mon pelage et il me sembla percevoir comme une forme vaporeuse l'espace d'une seconde, ainsi que l'ombre d'un rire joyeux.
Je rugis de plus belle.
Elle me narguait.

Mes foulées se firent plus voraces.
Le paysage semblait défiler à une allure incroyable.
Je me sentais si vivante !
Et durant quelques infimes secondes, j'eus cette sensation de pouvoir vaincre tous les obstacles sur ma route, la rage au ventre, le feu bouillonnant dans mes veines.
C'était... Grisant !

C'est alors qu'Irina me rappela à la réalité en réapparaissant à... Un mètre devant moi.
Mais comment avait-elle fait ?
J'aurai du gagner !

Comme si elle avait perçue ma déception dans mon regard, elle partit d'un grand éclat de rire, me lançant une boule de neige que j'évitais dans une roulade sur le côté.
Je bondis alors sur elle, puis je lui léchais le visage avec ma langue gluante.
Je savais que cela la ferait rugir à son tour et c'était finalement très amusant de la voir ainsi toute engluée !

Soudain, j'entendis un craquement non loin.
Mes oreilles se dressèrent, mon regard scrutant la forêt.
Mon odorat percevait une odeur familière.

Je fis un pas en direction du bruit, reprenant ma forme Norne.

Jaillissant des fourrées, elle se tenait là, le regard fier, une prestance qui en avait fait taire plus d’un à chacune de ses apparitions : Gilda... Notre mère.

Aussitôt, comme sous l'emprise d'un signal invisible, Irina et moi, nous affichèrent un air beaucoup plus sérieux et impliqué.
Et cela, même si notre mère n'était pas dupe.
Ça sentait le sermon.